Blog d'une vie par Alain G

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Mon enfance


Je rentre en apprentissage…

  Après le collège début juillet 1963(14 ans ½), j'ai pue prendre quelques vacances dans mon village. Des vacances surtout faites de parties de pêche avec mon frère et les anciens camarades de classe.
  Au mois d'août suivant, avec mon père nous nous sommes mis à la recherche d'un patron mécanicien pour commencer mon apprentissage. Pas de chance, tous les jeunes voulaient être mécano, c'était un métier en plein développement. Mais il fallait trouver un apprentissage, quoi que ce soit, car on ne restait pas à la maison à rien faire à cette époque !!!
  Le chef de l’agence du travail de Rochefort me proposa un apprentissage chez un coiffeur pour hommes à Tonnay-Charente (une dizaine de Kms de mon village).
Je suis allé au salon de coiffure, ma présentation convenait au patron qui m'a signé un contrat d'apprentissage de trois ans. J'étais loin de la mécanique mais en quelques jours j'ai apprécié le relationnel avec les clients et le fait de travailler dans un lieu propre. Pour me rendre à mon travail, mes déplacement se sont effectués en vélo pour les premiers mois, puis en mobylette.
  A la fin de ma deuxième année d'apprentissage, j'ai pue me présenter à l'examen du CAP (16 ans ½). J'ai été reçue, je devenais ouvrier coiffeur ce qui me permettais de rompre mon contrat d'apprentissage car mon employeur ne souhaitait pas me garder en tant que tel.
  Je suis allé faire la saison dans un salon à Royan, puis quelques mois à Rochefort et La Rochelle.
  Je commençais à prendre l'habitude de quitter la campagne de mon enfance.
En 1967 il était de plus en plus difficile de trouver un emploi de coiffeur pour hommes, la faute aux nouveaux chanteur et leurs cheveux longs ; les Beatles, Antoine, Polnareff etc...

j'ai donc due m'adapter à différents petits boulots, ce n'était pas difficile d'en trouver à cette époque; brasserie, chantier naval, manutention en tout genre, etc....

Ces quelques expériences m’ont appris malgré mon jeune age ; que l’on pouvait s’adapter dans toutes les circonstances, ça m’a bien aidé tout au long de ma vie professionnelle.
 
A suivre...


13/11/2015
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Je quitte l'école de mon village...

  Durant ma scolarité à l'école de mon village, je n'ai connue que trois institutrice de 1955 à 1960.
  A la fin du C M 2, j'ai passé un examen d'entré au collège d'enseignement technique de Rochefort, je voulais être mécanicien. J'étais le premier à quitter l'école du village pour aller dans un collège, quelques camarades ont suivie cette voie les années suivantes.
  Il faut dire que ce n'était pas évident, car bien que Rochefort ne soit distant que de  dix Kms de mon village, il n'y avait qu'un bus le matin  et un le soir qui ne correspondait pas avec les horaires du collège, alors j'ai été interne.
  Interne dans un collège en 1960,  c'était tout un programme. On quittait la famille pour la semaine, on devait s'équiper de vêtements dont nous n'avions pas l'habitude ; survêtement, chaussures de sport et d'instruments de travail tel que boite de compas complète, plumes à ancre de chine, pied à coulisse etc...

Mon passage au collège m'a aussi permis de me mettre au sport, l'athlétisme qui m'a donné quelques satisfaction en compétition dont une deuxième place aux championnats départemental sur 5000m crosse.
  Qu'il étai bon de rentrer à la maison le samedi après-midi !!!
  Je suis resté trois années dans ce collège et ça c'est bien passé, je n'ai pas continué par manque de moyen. Je n'ai pas réussit le BEPC (pas assez bon en anglais) mais j'ai passé mon certificat d'étude en candidat libre avec succès.

A suivre...


12/11/2015
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Les paysans de ma campagne.

   Les paysans de ma campagne, n'avait pas de tracteur, tout le travail était effectué à l'aide de chevaux, que ce soit les laboures, le fauchage, les moissons, les récoltes et aussi le transport. Par exemple, pour les laboures; le paysan partait le matin vers 8h après la traie des vaches, sa "musette"  dans le dos ou se trouvait son casse-croûte et sa chopine pour le midi, il faisait ses sillons avec sa charrue à Branlants ou charrue à deux socles socle jusqu'en fin d'après-midi, vers 18h il rentrait pour la traie du soir. 
  Les tracteurs ne sont apparus que vers 1960, des Pony, puis des Massey-Fergusson. 
  Le matin, on voyait les troupeaux de vaches passer sous nos fenêtres, pour aller paître dans les prairies  avoisinantes, les poule , canards et autres volailles picoraient le long des routes, je devrais dire chemins, car il n'y avait pas encore le goudron sur ces petites communales.

Vers les dix, douze ans, avec mon frère nous allions donner un coup de main au jardin de nos parents ainsi qu’aux paysans.

Je me voie encore tenir le volant d’un vieux Casse pendant que les paysans chargeaient le foins ou la paille dans la remorque accrochée derrière le tracteur, je n’avais qu’a appuyer sur les pédales de débrayage et de frein pour m’arrêter devant les meules de foin ou les rassemblement de gerbes de paille.

Après les moissons, le battage se faisait de ferme en ferme. Il n’y avait pas encore de moissonneuses-batteuses, c’était donc une batteuse qui se déplaçait d’exploitation en exploitation. Les exploitants et fermiers s’entraidaient pour les battage qui duraient environ trois semaine à partir de début juillet. Les hommes travaillaient dure toute la journée, le soir c’était comme un repas de fête préparé par les femmes  qui se terminait très tard, mais le lendemain matin au aurores tous étaient  au travail.

Il y a avait aussi les vendanges chez certain qui possédaient des petites vignes qui leur permettaient de produire le vin et pineau suffisant à leur consommation.

Tout ces paysans, cultivateur, propriétaire ou fermier vivaient de leur exploitation car ils avaient tous leur élevage de volaille « poules, canards, oies », lapins, cochons, chèvres , etc…et ils cultivaient aussi leur propre potager.

Les paysans de ma campagne travaillaient dure, S’entraidaient, faisaient la fête à la moindre occasion et ne se plaignaient jamais.

A suivre...

Les images qui suivent montre les laboures et les battages des années1950/1960 et de nos jours.

 

    
             
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11/11/2015
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Nos jeux et loisirs...

Mes moments de loisirs, je les partageais généralement avec mon frère aîné de 2 ans (Gérard) et un copain (Robert), ainsi que d'autres garçons ou filles du village.
Nos jeux pouvaient être des parties de cache-cache qui se passaient dans les granges ou hangar des voisins, ça pouvait être de monter dans les arbres, faire du vélo ou d'aller compter les voitures au bord de la Nationale. Il faut dire que dans les années 50, elles étaient assez rares.

De temps un petit cirque plantait son chapiteau dans le champ d’un voisin et en fin de journée tout le village venait assister au spectacle pour un prix dérisoire.
Vers les huits-dix ans, c'est à la pêche que nous allions. Nous habitions a quelques centaines de mètres des marais. Equipé d'une canne en bambou et d'une caisse en bois confectionnée par notre père, quelques ustensiles rudimentaires et une boite de vers de terre, nous allions au bord d'un canal pêcher les anguilles, tanches, gardons, carpes, brochet ou sandres etc... nous ne revenions jamais bredouille, et ce poisson, nous le mangions.
Nous occupions aussi notre temps libre a donner un coup de main au potager de nos parents ou a un voisin. Les activités ne manquaient pas, même si ça n'a rien a voire avec
l'époque actuel et ses smart phones et autres jeux informatises.
Nous avons passe une enfance riche en découverte en voyant le progrès se développer de mois en mois, que ce soit dans le domaine automobile, ménager avec l'arrive des frigidaires, des machine à laver le linge et des téléviseurs. Nous avons vécu sans ce modernisme et nous nous sommes adapté à tout ce qui nous parait indispensable de nos jours,
pourtant c'était bien, avant !!!

 

A suivre…

 

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11/11/2015
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Mon village...

L'Ile D'Albe, est le nom du village de mon enfance. Nous habitions au lieu-dit "Les Grandes Maisons".
Ce village d'une trentaine d'habitations (à l'époque) une soixantaine de nos jours, est situé sur la commune de Muron entre Rochefort Sur/Mer et Surgères "ancienne N11" en Charente Maritime "17".
Les habitants étaient généralement des agriculteurs "des paysans", nous n'étions que quelques familles d'ouvriers travaillant à la ville. Un ancien gendarme, un ouvrier d'une scierie et mon père chauffeur pour les Américains à l'arsenal de Rochefort.
Personne ne se différenciait, tout le monde se parlait, les hommes allaient tous à la pêche ou à la chasse ensemble, les femme discutaient en faisant la lessive ou en tricotant. Tous avaient la même culture du savoir bien vivre et de la convivialité, rien à voir avec ce que je connais de nos jours en ville. C'est certainement la chose qui me manque le plus aujourd'hui et je sais que ceux qui vivent encore au village ne vivent plus de la même façon. Mais c'est toujours plus calme qu'à la ville!!!

A suivre...


11/11/2015
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