Blog d'une vie par Alain G

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La campagne de mon enfance

   Qu'elle était belle ma campagne dans les années d'après guerre (je suis né en 1949), qu'il y faisait bon vivre, tout était naturel, les paysans travaillaient dure. les hommes au champ dés l'aube et les femmes à s'occuper des enfants des animaux de la basse-cour et de la maison.
  Je vois encore les troupeaux de vaches passer devant la fenêtre de la cuisine qui était aussi la salle à manger, car à cette époque il n'y avait qu'une seule pièce principale, ont y revient de nos jours avec les séjours et la cuisine dite à l'Américaine.
  Tout le village se levait aux aurores, il faut dire que nous étions réveiller par le chant du coq. Tout s'enchaînait comme si la vie avait été programmée comme nous pouvons le faire maintenant avec notre technologie d'avant-garde, comme si l'être humain ou l'animal avait besoin d'être programmé. Non en ce temps là on laissait la nature faire les choses, on prenait le temps, et qu'il faisait bon vivre.
  Bien sur il n'y avait pas la télévision, il n'y avait que peut de voitures, il nous fallait prendre l'autocar pour aller à la ville distante d'une dizaine de kilomètres de notre village pour faire les courses. Il y avait  bien les commerçants ambulant, mais il n'avaient pas tout et c'était chère.
  Je me souviens de la camionnette de l'épicier qui klaxonnait devant les portes des maisons une fois par semaine, je sens encore l'odeur de l'huile que l'épicier  tirait d'un fût avec une pompe, de celle des cubes Magie dans le bocal en verre ; vendue  à l' unité des pastilles Valda vendues de la même manière, de la chicoré williot « on gardait les étiquettes des paquets et on faisait venir des cadeaux » de la lessive Bonux avec ses cadeaux à l'intérieur de la boite.
 Ie boulanger faisait aussi sa tournée trois fois par semaine avec une fourgonnette (2 CV fourgonnette) , que ça sentait bon la grosse miche de cinq livres avec laquelle on faisait de grosses tartines grillées devant la cheminée sur lesquelles on graissait de la vache qui rie.
  Le boucher charcutier arrêtait son tube Citroën au milieu du village, tout le monde faisait la queue pour attendre son tour, chacun y allait de sa petite histoire  et ça rigolaient fort  autour de la fourgonnette, c'était très convivial, on aimait parler  à son voisin en ce temps là !!!
  Pour manger il y avait aussi tout les produits que nous avions nous même ; que ce soit tous les légumes que nous cultivions au jardin, frais ou en conserve ? les dérivés d cochon que nous avions cuisiné. Nous avions les œufs les poulets le lait le vin qui venait d'une ferme ou d'une autre.
 
A suivre...



10/11/2015
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